Tout comme le numéro trois Sumitomo Mitsui Financial Group, les deux banques ont publié des résultats en nette progression pour la période avril-juin, dopés par la politique économique de lutte contre la déflation du Premier ministre Shinzo Abe, surnommée "Abenomics", qui a propulsé les actions nippones à leurs plus hauts niveaux en cinq ans au mois de mai.

Cette bonne performance du trading actions a compensé la baisse des résultats du trading obligataire, une source clé de performance au cours des dernières années.

MUFG a réalisé un bénéfice net en hausse de 40% à 255,29 milliards de yens (1,97 milliard d'euros) pour le premier trimestre de son exercice, selon un communiqué publié mercredi.

La banque a maintenu sa prévision de résultat net pour l'ensemble de l'année à 760 milliards de yens, en retrait par rapport au consensus Thomson Reuters établi sur la base des estimations de 14 analystes, qui se situe à 810,9 milliards.

Ses revenus net d'intérêt, c'est-à-dire le bénéfice dégagé de ses activités de crédit, ont atteint 316,1 milliards de yens, en hausse par rapport aux 297,6 milliards d'il y a un an.

L'envolée des cours de Bourse cette année a contribué à limiter les pertes pour dépréciation du portefeuille d'actions de MUFG. Les pertes sur actions de ses principales divisions bancaires ont ainsi été ramenées à 13,1 milliards de yens contre 75,7 milliards il y a un an. Leur résultat sur les obligations japonaises a fondu à 57,1 milliards contre 213 milliards.

Mizuho a publié de son côté un bénéfice net de 247,95 milliards de yens, en hausse de 35% par rapport à la même période de l'an dernier. La banque a également confirmé sa prévision de résultat net annuel à 500 milliards de yens.

Lundi, Sumitomo Mitsui Financial avait annoncé un bénéfice net plus que doublé au cours d'un trimestre soutenu là aussi par la bonne performance des marchés d'actions.

Taiga Uranaka, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat