Le Conseil d'administration de GL events a approuvé la proposition de la direction générale de provisionner dans ses comptes l'intégralité des créances impayées à ce jour se rapportant aux jeux du Commonwealth et dues par le Comité d'Organisation et la Delhi Delivery Authority, soit 16,3 millions d'euros en valeur brute, et 11 millions après impôt.


Le contrat, remporté par une joint venture dont le groupe détient 70% aux côtés d'un partenaire local, prévoyait l'aménagement temporaire de 16 sites sportifs ou d'accueil des athlètes à l'occasion des jeux du Commonwealth qui se sont tenus du 3 au 14 octobre 2010. L'excellente exécution des travaux d'aménagement a été saluée par les autorités indiennes et la presse internationale présente lors de cet événement.

Néanmoins, les Autorités indiennes ont de facto bloqué les règlements de prestations réalisées dans le cadre de cet événement à de très nombreux fournisseurs internationaux, suite à une enquête par le Central Bureau of Investigation visant à confirmer ou infirmer des irrégularités supposées (comme cela est mentionné dans le document de référence GL events relatif à l'exercice 2010). Aucune procédure judiciaire n'a été initiée à l'encontre d'une quelconque entité du groupe.

S'appuyant sur des procédures strictes et sur les résultats d'une enquête diligentée en interne, le groupe a porté ce litige lié au retard de paiement devant une cour arbitrale et la New Delhi High Court comme le prévoit le contrat. GL events entend ainsi faire reconnaitre le respect total de ses engagements contractuels et obtenir le règlement complet des sommes dues.

Par ailleurs, le groupe a annoncé que l'activité du 4ème trimestre le confortait dans sa capacité à poursuivre sa croissance en 2011, et enregistrer un chiffre d'affaires supérieur à 770 millions d'euros avec une progression du résultat opérationnel avant prise en compte de cette provision.

Cette dotation est sans incidence sur le calcul des covenants bancaires de "leverage" et a un impact très limité sur le gearing.