Zurich (awp) - La transaction entre le géant des matières premières Glencore et le fonds souverain du Qatar (Qatar Investment Authority, QIA) - comprenant le transfert du premier au deuxième d'une participation de près de 15% dans le groupe pétrolier et gazier Rosneft - va vraisemblablement s'accompagner d'une redistribution des cartes au conseil du géant russe des hydrocarbures.

Le directeur général (CEO) de Glencore, Ivan Glasenberg, ne sera pas candidat pour un nouveau mandat lors de la prochaine assemblée générale, selon une dépêche de Reuters basée sur un procès-verbal de séance du conseil d'administration de Rosneft. La liste constituée de onze candidats ne comprendrait que les propositions d'actionnaires détenant au moins 2% du capital de l'entreprise.

Sollicitée vendredi par AWP, une porte-parole de Glencore n'a pas souhaité confirmer l'information.

Initialement, Glencore et QIA avaient projeté de vendre à China Energy Company Limited (CEFC) un paquet de 14,16% de Rosneft sur les 19,5% qu'ils détenaient dans le cadre d'un consortium. Après l'échec de la transaction début 2018, QIA s'était porté acquéreur des parts de Glencore, et les deux partenaires ont dissout le consortium en septembre dernier.

Après la finalisation de la transaction, la part de Glencore avait été ramenée à 0,57% et celle de QIA portée à 18,93%. Glencore avait touché pour sa part dans le consortium un montant de 3,7 milliards d'euros.

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