MOUNTAIN VIEW, Californie/NEW YORK, 1er novembre (Reuters) - P lusieurs milliers de salariés et sous-traitants de Google ont organisé jeudi à la mi-journée des arrêts de travail en Asie, en Europe et en Amérique du Nord afin de protester contre les comportements sexistes, racistes et les abus d'autorité dans les filiales de l'entreprise.

A Mountain View en Californie, plusieurs centaines de salariés se sont rassemblés dans un espace public de l'entreprise, une banderole affirmant "Not OK Google" en référence à la formule "OK Google" embarquée dans les assistants vocaux personnels.

A New York, des salariés ont d'abord investi les bureaux du géant de l'internet et ont ensuite défilé en silence pendant une dizaine de minutes autour du pâté de maison.

Plusieurs protestataires brandissaient des feuilles de papier sur lesquelles ils avaient inscrit différents messages comme "respect pour les femmes".

La mobilisation au sein de l'entreprise remonte à plusieurs semaines, de nombreux employés de Google ayant reçu des messages électroniques de leurs supérieurs hiérarchiques et de leurs collègues pour participer à la manifestation.

A San Francisco, plusieurs centaines d'employés se sont retrouvés près de l'embarcadère de la ville alors qu'une employée s'exprimait à l'aide d'un porte-voix.

Les organisateurs ont indiqué que ces manifestations se sont produites dans une dizaine d'antennes de Google dans le monde. (Padraic Halpin à Dublin, Paresh Dave à San Francisco et Jane Lee à Mountain View; Pierre Sérisier pour le service français)