SAO PAULO, 17 août (Reuters) - La marque Zara, filiale de l'espagnol Inditex, est visée par une enquête du ministère brésilien du Travail après des accusations d'esclavages portées à l'encontre de l'un de ses fournisseurs, a annoncé mercredi un syndicat de la confection.

Selon des responsables de cette organisation, des perquisitions ont été menées fin juin dans quatre ateliers clandestins installés à Sao Paulo. Ils ajoutent que les vêtements découverts portaient tous la marque Zara.

"Avant cela, nous n'avons jamais vu de telles accusations" contre Zara, a déclaré Maria Suscilea Assis, qui dirige le Sindicato das Costureiras de Sao Paulo e Osasco.

Les employés des ateliers concernés venaient de Bolivie et du Pérou.

Dans un communiqué, Inditex déclare que l'affaire concerne une "sous-traitance non autorisée" de la part d'un fournisseur brésilien dont il n'a pas révélé le nom.

L'enquête survient alors que Brasilia a lancé une croisade contre l'esclavage dans les secteurs des vêtements, du charbon et dans l'industrie du sucre de canne.

Aucun représentant du ministère du Travail n'était disponible pour commenter l'information.

(Vivian Pereira et Alberto Alerigi Jr, Nicolas Delame pour le service français)