À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 1,88% (+68,78 points) à 3.735,82 points. Le Footsie britannique a gagné 0,96% et le Dax allemand a progressé de 1,62%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a gagné 1,75%.

L'indice ZEW s'est établi à 48,2 en février, son meilleur niveau depuis avril 2010.

"L'indice allemand vient en effet compenser plusieurs mauvaises nouvelles annoncées sur le plan macroéconomique ces derniers temps et en cette période de disette en termes de bonnes nouvelles, les investisseurs se jettent sur la première venue", dit un trader parisien.

Autre nouvelle encourageante pour la zone euro, le déficit des comptes courants de la Grèce a été ramené à 2,9% du produit intérieur brut (PIB) en 2012, contre 9,9% en 2011, son plus bas niveau depuis l'entrée du pays dans la zone euro.

Aux valeurs, Danone (+5,9%)signe la deuxième meilleure performance de l'EuroStoxx50, après la publication de résultats 2012 meilleurs qu'attendu.

Infineon progresse de 4,7%, le fabricant de semi-conducteurs devant être le premier à utiliser un nouveau type de galette de silicium, plus rentable.

Kabel Deutschland, (-5,45%) signe la plus forte baisse de l'EuroStoxx50, après que deux sources aient déclaré mardi que Vodafone (-1,98%) avait mandaté Goldman pour une offre éventuelle de 10 milliards d'euros sur le câblo-opérateur allemand.

Sur le marché obligataire, l'indice ZEW a d'abord fait reculer les Bunds qui sont ensuite repartis à la hausse, les investisseurs étant prudents à l'approche des élections législatives italiennes des 24 et 25 février. L'Espagne, par ailleurs, a rencontré une forte demande pour son adjudication du jour, qui portait sur quatre milliards d'euros de bons à trois et neuf mois.

Sur le marché des changes, le yen progresse, sur les rumeurs de friction entre le Premier ministre Shinzo Abbe et du ministre des Finances Taro Aso sur la choix du futur gouverneur de la banque centrale, dont la nomination a été repoussée d'une semaine. Le dollar s'échange désormais bien en dessous des 94,22 yens atteints lundi.

Sur le marché pétrolier, le Brent de mer du Nord enregistre sa troisième séance de baisse en raison des faibles perspectives de croissance européenne.

Constance De Cambiaire pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat