Le laboratoire pharmaceutique a enregistré un chiffre d'affaires de 1,219 milliard d'euros, en hausse de 3,3% hors effets de change.

Les ventes de médecine de spécialité sont ressorties en hausse de 11,3% hors effets de change en 2012, alors que le groupe avait dit tabler sur une croissance de l'ordre de 10%.

Le groupe a profité de la progression de ses ventes de médicaments en endocrinologie (+13,5% hors effets de change), neurologie (+10,8%) et urooncologie (+9,6%).

En 2012, le poids des produits de spécialité a atteint 70,7% des ventes totales du groupe, contre 65,5% un plus tôt, a indiqué Ipsen dans un communiqué.

De leur côté, les ventes de médecine générale ont baissé moins que prévu l'année dernière, de 13,2% hors effets de change contre un repli d'environ 15% attendu par Ipsen.

La baisse reste néanmoins particulièrement prononcée en France (-29,7%), en raison des conséquences du durcissement de l'environnement concurrentiel et du renforcement de la mise en oeuvre de la mesure dite du tiers-payant.

L'année dernière, les médicaments de médecine générale ont représenté 26,6% des ventes consolidées du laboratoire, contre 31,8% un an auparavant.

Sur le seul quatrième trimestre, le chiffre d'affaires d'Ipsen a reculé de 0,3% à 294,9 millions d'euros, pénalisé par le repli de l'activité en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord.

Le laboratoire pharmaceutique, qui n'a pas donné de prévisions pour 2012, publiera ses résultats annuels le 27 février.

En Bourse, le titre Ipsen progresse de 12,05% depuis le début de l'année après un repli de 6,08% en 2012, donnant une capitalisation boursière de 2,1 milliards d'euros.

Blandine Hénault, édité par Véronique Tison