L'activité d'Ipsos s'est légèrement renforcée en termes organiques après un début d'année difficile. Le chiffre d'affaires 2013 du spécialiste des études par enquête a progressé de 0,8% à 1,71 milliard d'euros à données comparables. Il a cependant reculé de 4,3% à données publiées. Le groupe invoque un important effet négatif de change de 4,4%, qui s'est amplifié au cours de l'année. Le revenu s'est nettement replié dans l'ensemble des zones géographiques du groupe : Europe, Moyen-Orient et Afrique (-2,1%), Amériques (-4,7%) et Asie Pacifique (-8,8%).

En revanche, il a cru légèrement ou est resté stable dans chacune de ces zones à base comparable.

Concernant sa rentabilité, Ipsos a vu son résultat net ajusté, part du groupe croître de 2,1% sur l'année, à 121 millions d'euros. Hors ajustement, il s'est cependant replié de 76,5% à 17,4 millions d'euros en raison de l'impact de la transaction Synovate, acquise fin juillet 2011. Ipsos rappelle le différend qui l'oppose à Aegis sur le prix de cette acquisition depuis lors.

En termes de perspectives, Ipsos déclare "Rien n'interdit d'imaginer que 2014 soit une année d'un calme relatif". Le groupe estime que les effets négatifs de change devraient encore peser dans les comptes de 2014, "au moins au cours du premier semestre". Il table en outre sur une croissance de 3% de son chiffre d'affaires à base comparable sur l'exercice en cours. Il espère que cette croissance permettra d'améliorer ses marges et de diminuer sa dette.