Plus forte baisse du SBF 120, JC Decaux plonge de 11,33% à 20,20 euros au sein d'un marché parisien en repli. Le géant de l'affichage publicitaire a prévu un ralentissement de la croissance au premier trimestre et de ne pas verser de dividendes en 2023. L'année dernière, le groupe a réalisé un résultat net part du groupe de 132,1 millions d'euros contre une perte de 14,5 millions d'euros en 2021. La marge opérationnelle ajustée a augmenté de 42,8% à 602,9 millions d'euros, mais est ressortie inférieure au consensus de 615 millions d'euros.

Elle représente 18,2 % du chiffre d'affaires, en amélioration de 280 points de base sur un an. Après investissements, le cash-flow disponible ajusté s'élève à 43,2 millions d'euros.

Les comptes du groupe ont bénéficié du dynamisme de l'activité.

En croissance de 20,8%, le chiffre d'affaires, qui a déjà été publié, est ressorti à 3,3 milliards d'euros. Le spécialiste de la communication extérieure affiche une croissance interne de 16,6%.

Comme en 2021, en raison de la crise sanitaire, aucun dividende n'a été versé en 2022 afin de renforcer la liquidité, le bilan et la flexibilité financière du groupe.

Afin de continuer à optimiser sa " capacité à saisir de futures opportunités d'investissement organique et externe ciblées ", JCdecaux proposera à l'Assemblée générale qui se tiendra le 16 mai prochain, de ne pas verser de dividendes en 2023.

S'agissant de ses perspectives, le groupe cible une croissance organique du chiffre d'affaires ajusté au premier trimestre 2023 d'environ 2,5 %. La croissance interne s'était élevée à 5,1% au quatrième trimestre 2022. Cet objectif comprend " une baisse à deux chiffres du chiffre d'affaires en Chine où nous commençons à observer un point d'inflexion à partir du mois de mars marqué par un retour à la normale de la mobilité " a précisé Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et Co-Directeur Général de JCDecaux.

"Nos prévisions actuelles supposent une reprise en Chine à 65/90% des niveaux de revenus de 2019 d'ici 2023/24. Cela suppose que les métros en Chine continentale et à Hong Kong reviennent à 90% des niveaux de revenus de 2019, les voyages aériens intérieurs à 110% des niveaux de 2019 et les voyages aériens internationaux à 80% des niveaux de 2019", détaille l'analyste UBS.