Le groupe de santé diversifié a fait état d'un bénéfice de 4,53 milliards de dollars, soit 1,62 dollar par action, contre 3,51 milliards (1,26 dollar) un an auparavant.

Hors exceptionnels, notamment un bénéfice net de 910 millions de dollars relatif à un contentieux, la BPA est de 1,29 dollar, à comparer au consensus Thomson Reuters I/B/E/S qui donnait 1,27 dollar.

Le chiffre d'affaires a augmenté de 4% à 15,63 milliards de dollars, conforme à ce qu'attendait Wall Street. Sans effet de change, il aurait été pratiquement inchangé.

J&J a réduit son objectif de BPA annuel à 4,80-4,90 dollars, hors exceptionnels, contre 4,85-4,95 dollars auparavant. Un effet de change positif (+5 cents) serait plus que compensé par l'incidence de la réforme de la santé (-10 cents).

Globalement, les comptes de J&J sont conformes aux attentes mais les ventes de matériel médical ont dépassé les prévisions, tandis qu'au contraire celles de médicaments sur ordonnance ont déçu les investisseurs "pour le quatrième ou cinquième trimestre d'affilée", constate Glenn Novarro (RBC Capital Markets).

Les ventes de médicaments pâtissent vivement de la concurrence des génériques. Les ventes du Topamax, un traitement de l'épilepsie, ont ainsi dégringolé de 75% à 148 millions de dollars.

Toutefois, ce segment pourrait remonter la pente si le groupe obtient l'homologation de plusieurs produits importants, en particulier le Xarelto, un antithrombotique, et le telaprevir pour l'hépatite C, dit encore Glenn Novarro.

L'action perd 0,2% à 65,90 dollars.

Ransdell Pierson, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot