Bonne nouvelle pour LDC : le climat ambiant morose n'a pas coupé l'appétit des Français pour le poulet, la dinde et autres gallinacés. Au deuxième trimestre, le leader français de la volaille a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 2,2% à 670,2 millions d'euros, supérieur aux attentes des analystes. Portzamparc tablait sur 665 millions. Le pôle volaille France, qui représente les trois quarts du chiffre d'affaires de LDC, a mieux résisté que prévu en affichant une progression de 4%.

Cette branche a été tirée par les volumes qui bénéficient des baisses de prix de 3 à 4% accordées en début d'année. Réactif, le groupe a relancé les négociations avec la grande distribution pour obtenir des hausses tarifaires compte tenu de l'inflation des matières premières (blé, maïs, soja) ces derniers mois. LDC a précisé que deux ont déjà été obtenues tandis qu'une troisième est en cours de négociation.

Le pôle International, 7% des ventes, a progressé de 0,7 % à 42,9 millions. Le pôle Traiteur (20% des ventes) ressort en légère progression avec un effet mix qui compense les baisses de volumes liées à l'abandon des produits non rentables.

Les brokers (SG, CM-CIC, Gilbert Dupont) ont bien accueilli cette publication qui démontre que le secteur est loin de battre de l'aile. Portzamparc souligne que l'activité du spécialiste de la volaille a résisté, conformément aux attentes. Il indique également que la réactivité du groupe dans l'obtention de revalorisations tarifaires est une bonne nouvelle. Au regard de la baisse de 9% du titre sur un mois, dans des faibles volumes, le broker a relevé sa recommandation sur LDC de Conserver à Renforcer avec un objectif de cours de 86 euros.