Lafarge a annoncé un résultat net part du Groupe en hausse de 13% à 330 millions d'euros au troisième trimestre soit 1,15 euro par action. Cependant, hors éléments non récurrents, il baisse de 5% à 319 millions en raison de charges de restructuration et d'une base de comparaison défavorable liée à une plus-value enregistrée au troisième trimestre 2011. L'Ebitda a progressé de 6% à 1,071 milliards d'euros grâce en majeure partie aux activités hors Europe.

Le chiffre d'affaires est en hausse de 4% à 4,393 milliards d'euros soutenu par des actions sur les prix dans l'ensemble des activités du groupe en réponse à l'inflation des coûts et par la croissance dans de nombreux pays émergents.

Depuis le début de l'année, le chiffre d'affaires a gagné 5% à 12,007 milliards, l'Ebitda a progressé de 7% à 2,594 milliards et le résultat net part du Groupe a progressé de 14% à 642 millions.

Le groupe ambitionne de réaliser dès 2013, 550 millions d'euros d'Ebitda additionnel grâce au développement des innovations et à la réduction des coûts. Cet objectif s'inscrit dans le cadre du plan visant à générer 1,75 milliard d'euros d'Ebitda additionnel d'ici 2015.

Lafarge se dit prudent sur les perspectives macro-économiques et maintient son objectif de réduire la dette à moins de 10 milliards d'euros le plus tôt possible en 2013. Au 30 septembre elle se situait autour de 12 milliards d'euros, en baisse de 14% par rapport à 2011.

Le groupe continue d'anticiper une demande de ciment en hausse et maintient son estimation de croissance du marché comprise entre 1 et 4 % en 2012 par rapport à 2011. Les marchés émergents demeurent le principal moteur de croissance de la demande et Lafarge en bénéficiera grâce à la qualité et à la bonne répartition géographique de ses actifs.

Les prix devraient être en hausse sur l'année 2012, et l'inflation des coûts plus modérée qu'en 2011. Le montant des investissements pour 2013 sera limité initialement à 800 millions d'euros. Des cessions supplémentaires - au delà de l'objectif 2012 annoncé d'un milliard d'euros - pourraient conduire à une révision à la hausse de ce niveau d'investissements.