Zurich (awp) - Le groupe de technique médicale LifeWatch a augmenté son chiffre d'affaires en 2016 mais a dégagé au final à nouveau une perte. La société estime cependant avoir procédé aux transformations nécessaires et se montre confiante pour 2017.

Les ventes ajustées ont augmenté de 6,8% à 113,8 mio USD. La croissance du chiffre d'affaires s'est révélée un peu supérieure à celle du marché, a indiqué vendredi soir l'entreprise dans un communiqué.

La profitabilité a cependant été entravée par deux litiges juridiques importants, des coûts liés à l'arrêt du patch Vital Signs (VSP) et d'un projet international, l'abandon du développement d'un appareil à l'interne ainsi que par la fermeture de filiales au Japon et en Inde, lit-on.

L'Ebitda est cependant ressorti positif à +2,2 mio USD, après une perte de 3,6 mio l'année précédente. L'objectif de l'entreprise de réaliser un Ebitda positif a été en conséquence atteint. La perte au niveau de l'Ebit s'est réduite à -7,7 mio USD, contre -11,6 mio un an auparavant. Au final, il en a résulté une perte nette de 13,4 mio USD, après une perte de 12,0 mio en 2015.

Corrigé d'effets spéciaux et amortissements, l'Ebit s'est avéré positif de 4 mio USD et l'Ebitda de 14 mio. Le résultat net ajusté est resté cependant négatif, à -1,5 mio CHF, après un bénéfice de 1,6 mio l'année précédente.

Les décisions stratégiques qui ont été prises ont eu pour but d'alléger l'organisation, selon Lifewatch. Le spécialiste de la surveillance de patients cardiaques à distance s'est dit convaincu du bien-fondé de ces mesures qui devraient "permettre d'améliorer les résultats opérationnels en 2017 et au-delà".

Pour 2017, Lifewatch prévoit une croissance du chiffre d'affaires à deux chiffres ainsi qu'un résultat opérationnel positif. L'année a bien commencé, selon la société. Cette perspective tient compte notamment des dépenses supplémentaires liées à l'offre publique d'achat d'Aevis Victoria ainsi que des investissements dans la coentreprise turque.

Pour rappel, Lifewatch a rejeté la semaine passée l'offre amicale de rachat que le groupe de cliniques privées Aevis Victoria avait lancé sur elle à fin janvier 2017.

fah