Pour ces mêmes raisons, Wall Street est attendue en hausse à l'ouverture et l'indice MSCI regroupant les Bourses mondiales progresse de 0,45%. Celui des seuls marchés émergents est en hausse encore plus franche (+0,98%), grâce notamment à un bond de 2,27% d'une Bourse de Moscou portée par l'absence, à ce stade, de nouvelles sanctions de l'Occident à l'égard de la Russie.

À Paris, le CAC 40 progresse de 1,02% (+44,10 points) à 4.388,22 points vers 12h30. À Francfort, le Dax prend 1,29% et à Londres, le FTSE gagne 0,39%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 avance de 1,1%.

La Bourse de Londres est freinée dans son élan par la chute de Lloyds, qui perd plus de 4% au lendemain de l'annonce par l'Etat britannique d'une nouvelle cession de titres de la banque.

La place britannique est également lestée par la chute de plus de 7% de l'action RSA, l'assureur ayant annoncé mardi les modalités de son appel au marché, avec notamment une décote de 40% par rapport au cours de clôture de lundi.

A l'autre bout du spectre, toujours dans l'assurance et toujours en Grande-Bretagne, le titre Standard Life avance de plus de 5% après que la société a annoncé le rachat du gérant d'actifs Ignis Asset Management pour 390 millions de livres.

Cela fait quelques jours que les intervenants de marché spéculent sur de nouvelles mesures de soutien du gouvernement chinois à l'économie après une série d'indicateurs macro-économiques ressortis à un niveau inférieur aux attentes.

En Europe, Jens Weidmann, président de la Bundesbank et membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a créé la surprise mardi en disant que l'institut d'émission n'excluait pas d'avoir recours à de l'assouplissement quantitatif pour éviter une déflation.

Ces propos continuent de peser sur l'euro, seul actif financier de premier plan en baisse. Les cours du pétrole, l'or et les contrats sur Bunds sont tous en hausse.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)