Le numéro un mondial du luxe, qui dit aborder l'année 2010 "avec confiance", a ainsi vu ses ventes reculer de 4% à données comparables l'an dernier, à 17.053 millions d'euros, tandis que, conformément aux anticipations des analystes, elles ont signé un retour à la croissance organique (+1%) sur le seul quatrième trimestre après trois trimestres consécutifs de baisse.

Le résultat opérationnel a fléchi de 8% à 3.352 millions d'euros, un chiffre légèrement supérieur au consensus réalisé par Reuters (3.248 millions), après un recul de 12% au premier semestre, faisant ressortir une marge opérationnelle courante de 20%.

Le résultat net, en repli de 13% s'inscrit à 1.755 millions (consensus de 1.749 millions).

Commentant les résultats, Bernard Arnault, P-DG du groupe, estime que LVMH a fait preuve "d'une résistance exceptionnelle" face à la crise et juge le groupe en "excellente position pour profiter de la reprise".

Il précise cependant que compte tenu des incertitudes entourant la vigueur de cette reprise, le groupe maintiendra "une grande rigueur de gestion dans l'ensemble de ses métiers".

Une nouvelle fois, la marque Louis Vuitton, principale source de profit du groupe, s'est distinguée avec "une croissance à deux chiffres et un niveau exceptionnel de rentabilité".

Pascale Denis, édité par Jean-Michel Bélot