L'exécutif européen, gardien de la libre concurrence dans l'Union européenne, n'a pas précisé quels étaient les groupes visés par son action.

La Commission dit avoir des raisons de penser que les entreprises concernées pourraient avoir enfreint les règles antitrust de l'UE, qui interdisent les ententes sur les prix, les pratiques restreignant l'activité commerciale et/ou l'abus de position dominante.

Le Suédois Scania et l'Allemand MAN ont annoncé avoir reçu la visite d'inspecteurs de l'UE, tout comme un peu plus tard le groupe Daimler, qui évoquait une perquisition à son siège de Stuttgart. Volvo peu après confirmait également être concerné par l'enquête de la CE à laquelle il dit coopérer pleinement.

Scania a précisé que l'enquête portait sur des échanges d'information inappropriés et assuré qu'il coopèrerait pleinement.

Bureaux de Bruxelles, Stockholm et Francfort, Gregory Schwartz pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat