L'action a augmenté de 3,9 % pour clôturer à 74,71 dollars, après avoir atteint un sommet historique de 80,75 dollars.

"Pourquoi ne pas commencer par les raisons pour lesquelles les gens ne croient pas en nous", a déclaré le directeur général Jack Dorsey au début de la présentation de la journée virtuelle des investisseurs de Twitter. "Cela se résume à trois critiques : nous sommes lents, nous ne sommes pas innovants, et on ne nous fait pas confiance".

Le réseau de médias sociaux a présenté des plans comprenant des pourboires et des abonnements payants pour "super suivre" certains comptes, afin d'atteindre au moins 7,5 milliards de dollars de revenus annuels et 315 millions d'utilisateurs actifs quotidiens monétisables (mDAU), ou ceux qui voient des publicités, d'ici la fin 2023.

La fonction "super follow", qui permet aux utilisateurs de faire payer leurs followers pour accéder à du contenu exclusif, sera lancée cette année, a déclaré un porte-parole.

Le site, qui est généralement utilisé pour diffuser de courts messages à un large public, s'efforce également de mettre en place davantage de moyens pour permettre aux gens d'avoir des conversations, a-t-il ajouté.

Il s'agit notamment d'organiser des discussions audio en direct à l'aide de sa fonction "Spaces", qui est testée auprès d'environ 1 000 utilisateurs, et de permettre aux gens de partager des contenus plus longs à l'aide de Revue, un service de publication de bulletins d'information acquis par Twitter le mois dernier.

Il envisage également de permettre la création de "communautés" pour des intérêts particuliers.

Kayvon Beykpour, responsable des produits grand public de Twitter, a déclaré que les créateurs seraient en mesure de personnaliser les communautés, notamment en définissant et en appliquant des "normes sociales" allant au-delà des règles de Twitter.

Lors de l'événement virtuel, Vijaya Gadde, responsable de la politique de Twitter, a également réaffirmé le soutien de l'entreprise à un Internet ouvert. M. Dorsey a déclaré que toute modification de la section 230, une loi américaine qui protège les entreprises en ligne de toute responsabilité concernant le contenu publié par les utilisateurs, doit être effectuée avec précaution.

Sur le plan international, Twitter est confronté à des défis en Inde, un marché en croissance rapide qui prévoit d'exiger que les entreprises de médias sociaux effacent certains contenus et se coordonnent avec les forces de l'ordre.

Twitter avait déjà refusé de supprimer du contenu lié aux manifestations d'agriculteurs en Inde.