"Le personnel du secteur des paiements doit respecter les lois et les règles lorsqu'il utilise des outils tels que ChatGPT, et ne doit pas télécharger d'informations confidentielles liées au pays et au secteur financier", a déclaré l'Association chinoise des paiements et de la compensation dans un communiqué lundi. L'association est régie par la banque centrale chinoise.

OpenAI a interdit aux utilisateurs chinois d'accéder à son chatbot doté d'intelligence artificielle

à intelligence artificielle, mais l'application suscite un vif intérêt dans ce pays, où les entreprises s'empressent d'intégrer la technologie dans leurs produits et de lancer des solutions concurrentes.

Si les résidents chinois ne peuvent pas créer de comptes OpenAI, les réseaux privés virtuels et les numéros de téléphone étrangers permettent à certains de contourner ces restrictions et d'accéder à la boîte de dialogue.

L'Italie a temporairement interdit l'utilisation de l'Enquête et a lancé une enquête sur les violations présumées des règles de protection de la vie privée. Certains pays européens étudient la nécessité de prendre des mesures plus strictes.

L'enthousiasme suscité par le chatbot en Chine a contribué à faire grimper les actions du secteur des technologies, des médias et des télécommunications (TMT), mais les analystes ont mis en garde contre les risques de bulle spéculative.

L'Economic Daily, un média d'État chinois, a publié lundi un commentaire exhortant les régulateurs à renforcer la supervision et à réprimer la spéculation dans le secteur.

Les actions chinoises du secteur des équipements informatiques, des médias et des communications ont chuté de 3,4 % à 5,6 % lundi.