L'indice Dow Jones a fini en repli de 1,28% à 8.122,80 points. Le Standard & Poor's 500 a reculé de 1,52% à 827,50 points. L'indice composite du Nasdaq a perdu 2,76% à 1.465,49 points.

Wall Street a réduit ses pertes après des commentaires en provenance de la Maison blanche sur la volonté du nouveau président Barack Obama d'agir rapidement pour relancer l'économie.

"Le plan de relance, c'est vrai, ça aide du point de vue psychologique à court terme", a déclaré Benjamin Halliburton, chez Tradition Capital Management.

"Il y a le problème de faire passer le plan de relance dans l'économie et de la vitesse à laquelle ça va se passer. Aussi tout de qui peut être fait pour accélérer cela, sera considéré comme positif", a-t-il ajouté.

Auparavant, l'action Microsoft était tombée à son plus bas niveau depuis 1998, pesant sur le Dow Jones et sur le Nasdaq Composite.

Microsoft a publié des résultats trimestriels qui se sont révélés inférieurs aux attentes de Wall Street et a annoncé qu'il supprimerait jusqu'à 5.000 emplois. Le numéro un mondial des logiciels a ajouté qu'il ne pouvait plus fournir de prévisions chiffrées pour le restant de son exercice.

L'action a fini en baisse de 11,71% à 17,11 dollars.

Intel a perdu 3,32% à 12,82 dollars mais Apple a avancé de 6,68% à 88,36 dollars, profitant de ses bons résultats et perspectives annoncés la veille.

Le secteur financier a continué à souffrir. Bank of America, a annoncé l'éviction de John Thain, l'ancien patron de Merrill Lynch, trois semaines après la fusion des deux établissements.

Bank of America a dévissé de 14,52% à 5,71 dollars et Citigroup de 15,26% à 3,11 dollars. JPMorgan a en revanche gagné 2,08% à 23,10 dollars.

En outre, les indicateurs économiques du jour ont confirmé le mauvais état de santé de l'économie américaine. Les mises en chantier et permis de construire sont tombés à un plus bas record en décembre, ainsi que pour l'ensemble de l'année 2008, tandis que les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont élevées à 589.000, soit plus qu'attendu.

Les perspectives en deçà des attentes données par eBay ont plombé les distributeurs en ligne. Le spécialiste des enchères en ligne a cédé 12,12% à 11,67 dollars, tandis qu'Amazon reculait de 1,19% à 49,94 dollars.

Chuck Mikolajczak, version française Danielle Rouquié