Cette plus-value serait la bienvenue pour Citigroup, qui subit la pression des autorités américaines pour assainir rapidement sa situation financière après avoir reçu 45 milliards de dollars d'aide de la part du gouvernement en octobre et novembre.

Les termes de l'accord avec Morgan Stanley sont toujours en discussions. Selon le projet actuel, Citigroup et Morgan Stanley formeraient une coentreprise en combinant leurs activités respectives de courtage.

Morgan Stanley détiendrait 51% de la JV, ce qui lui en assurerait le contrôle, et pourrait racheter le solde à Citigroup dans les cinq années à venir.

Citigroup envisage plusieurs options en plus d'un accord avec Morgan Stanley.

"Tout est sur la table", a dit l'une des sources à Reuters, en précisant que Citi pourrait notamment placer ses actifs toxiques dans une filiale séparée, ce qui serait une première étape avant de s'en débarrasser.

Démanteler le reste de Citigroup serait difficile, a dit une autre source, en notant qu'il n'y a pas beaucoup d'acquéreurs en ce moment pour les actifs financiers. Quelques activités non stratégiques pourraient être cédées : Citi a ainsi discuté en interne de la possibilité de vendre, par exemple, sa filiale mexicaine Banamex. Mais scinder complètement Citigroup est improbable, a-t-elle ajouté.

Selon le New York Times, les administrateurs de Citigroup envisagent de remplacer le président de la banque, Win Bischoff, dès la semaine qui vient. Citi s'est refusé à tout commentaire.