ATHENES, 20 mars (Reuters) - La première banque grecque, NBG , a déclaré jeudi avoir renoué avec la rentabilité l'an dernier grâce à la contribution de sa filiale turque Finansbank , à la baisse de ses coûts de financement et à la diminution de ses provisions pour créances douteuses.

Le groupe a réalisé sur l'exercice un bénéfice net de 809 millions d'euros, à comparer à une perte de 2,14 milliards en 2012.

NBG, qui affiche une capitalisation boursière de 9,83 milliards d'euros, a précisé que la contribution de Finansbank au résultat net avait été de 439 millions d'euros, un montant en baisse de 9% sur un an, en dépit de la dégradation du marché turc au second semestre.

"Finansbank a fait preuve d'une capacité de résistance remarquable aux conditions de marchés défavorables en Turquie", a déclaré le directeur général du groupe, Alexandros Tourkolias, dans un communiqué.

Les provisions sur le portefeuille de prêts non-performants ont chuté de 36% à 1,63 milliard d'euros. Les prêts non-performants (c'est-à dire sur lesquels les arriérés de remboursement dépassent 90 jours) représentaient 22,5% du portefeuille global fin 2013 contre 21,9% fin septembre.

"L'amélioration du climat économique en Grèce a limité le rythme des défauts sur les prêts", a déclaré Alexandros Tourkolias.

La banque centrale grecque a conclu à l'issue de ses derniers tests de résistance que NBG avait besoin d'une recapitalisation de 2,18 milliards d'euros.

Le groupe a réaffirmé jeudi qu'il n'aurait pas recours à une augmentation de capital, contrairement à l'option retenue par ses concurrents Alpha Bank et Piraeus. Il doit détailler d'ici le 15 avril les mesures prévues pour combler le manque identifié par la banque centrale.

NBG est pour l'instant contrôlé à 84% environ par le fonds public de sauvetage du secteur bancaire grec, le HFSF. (George Georgiopoulos; Marc Angrand pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Finansbank A.S., National Bank of Greece