Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris se montre hésitante mardi, dans l'attente de la publication de données d'inflation en Europe et aux Etats-Unis en fin de semaine.

Vers 09H40, l'indice vedette CAC 40 lâchait 0,15%, soit 12,17 points à 8.119,25 points. Lundi, l'indice vedette a gagné 37,52 points (+0,46%) à 8.132,49 points.

Vendredi, "les chiffres d'inflation européens du mois de mai seront publiés ainsi que le PCE américain" et "d'ici là, il faudra suivre les nombreuses interventions des banquiers centraux", commentent les analystes de Natixis.

L'indice d'inflation PCE aux Etats-Unis sera particulièrement scruté dpar les marchés, étant la mesure d'inflation préférée de la banque centrale américaine (Fed).

Pour la Banque centrale européenne (BCE), ces données sont importantes aussi, le marché s'attendant à ce que l'institution monétaire annonce la première baisse de ses taux directeurs depuis le début de son cycle de resserrement monétaire entamé en 2022 à l'issue de sa prochaine réunion de politique monétaire, qui se tiendra le 6 juin.

"Les étapes suivantes sont moins claires pour la BCE, les marchés s'attendant à ce que les décideurs politiques fassent une pause en juillet et reprennent les réductions en septembre", détaille John Plassard, spécialiste de l'investissement pour Mirabaud.

"Le gouverneur de la Banque de France (François Villeroy de Galhau) a indiqué qu'il ne fallait pas sous-estimer la possibilité d'une baisse de taux de la BCE en juillet alors que le marché anticipe pleinement une pause sur ce mois après les discours prudents d'une grande partie des membres du Conseil des Gouverneurs", souligne la note de Natixis.

Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, "si l'inflation en Europe s'accélère, la BCE ne pourra pas se permettre deux baisses de taux consécutives".

Les activités nucléaires d'Atos sous contrôle

Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a annoncé mardi son intention de placer sous le contrôle de l'Etat les activités de contrôle-commande des centrales nucléaires françaises actuellement détenues par le géant informatique français en difficulté Atos et jugées "stratégiques".

Le titre gagnait 0,90% à 2,01 euros.

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