Le numéro un mondial de l'alimentation, qui emploie 13.000 personnes en France, veut éviter les licenciements et compte en partie sur le non-remplacement de départs naturels, a fait savoir un porte-parole de Nestlé France.

Nestlé, qui veut regrouper sept sites autour de Paris en un seul d'ici 2020, a déjà annoncé en septembre son intention de supprimer jusqu'à 450 emplois dans son centre de recherche et de développement du laboratoire dermatologique Galderma, près de Nice.

Confronté à une croissance en berne et sous la pression du fonds activiste Third Point, le groupe suisse a engagé l'an dernier une vaste réorganisation de ses activités. Il s'est aussi fixé comme objectif de redresser sa marge opérationnelle.

En France, Carrefour a dévoilé mardi un vaste plan de transformation sur cinq ans visant à rendre au distributeur sa compétitivité en France, à le faire entrer de plain-pied dans l'ère numérique et à répondre aux défis environnementaux et sanitaires de la distribution alimentaire.

Pour restaurer la rentabilité et pouvoir investir dans des baisses de prix cruciales pour retrouver de la compétitivité face à Leclerc, un plan massif de réductions de coûts de 2,0 milliards d'euros en 2020 va être engagé par le groupe français qui compte aussi lancer un plan de départs volontaires affectant 2.400 postes.

(Dominique Vidalon, Matthieu Protard pour la version française, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Carrefour, Nestlé