Parmi les accusés figurent l'ancien président de Monte dei Paschi (MPS) Giuseppe Mussari et l'ancien directeur général Antonio Vigni Giuseppe Mussari, ainsi que les banques Deutsche Bank et Nomura.

En mai 2022, une décision de la cour d'appel de Milan avait déjà annulé une condamnation prononcée en 2019 à l'encontre des anciens dirigeants et des deux banques pour des opérations sur produits dérivés qui, selon les procureurs, auraient aidé MPS à dissimuler des milliards de pertes.

Si la demande d'acquittement du procureur Francesca Loy est confirmée, cela marquera le dernier chapitre de cette affaire très médiatisée.

Les actions de MPS, détenues à 64 % par l'État, ont augmenté mercredi, car le verdict probable a des implications positives pour la banque, qui a mis de côté des liquidités pour faire face aux risques juridiques.

MPS, la plus ancienne banque au monde encore en activité et le cinquième plus grand prêteur coté en Italie, avait conclu un accord judiciaire en 2016 dans l'affaire des produits dérivés pour un coût de 10,6 millions d'euros.

L'affaire portait sur deux transactions de produits dérivés - appelées Alexandria et Santorini - que Nomura et Deutsche Bank ont arrangées pour MPS en 2009 et qui ont joué un rôle clé dans la chute de la banque toscane qui a conduit à son renflouement par l'État en 2017.