Il maintient en revanche ses autres objectifs de résultats, notamment son bénéfice par action attendu stable autour de 82,6 pence, mais cela n'empêche pas son titre de baisser de 3,37% à 1.319 pence à la Bourse de Londres vers 11h25 GMT.

L'action, il est vrai, avait atteint un plus haut de 12 ans avant la publication des résultats.

Pearson a ajouté que le bénéfice opérationnel serait également impacté par des charges comptables liées à la fusion de ses maisons d'édition Penguin et Random House.

Le groupe, propriétaire du Financial Times, est en pleine réorganisation après le changement de sa direction il y a un an et il entend porter ses efforts sur les marchés émergents et le numérique.

"Les conditions de marché restent vigoureuses dans le numérique, les services et les marchés émergents mais sont plus difficiles dans certains de nos grands marchés traditionnels, notamment pour l'édition scolaire", déclare le directeur général, John Fallon, dans le communiqué de résultats.

Le chiffre d'affaires a progressé de 2% sur les neuf premiers mois de l'exercice, avec une hausse de 5% dans la division internationale d'éducation mais une stabilité des ventes dans la division North American Education.

Pearson, qui a mis en vente en juillet son service d'information Mergermarket, centré sur l'actualité des fusions-acquisitions, a précisé que le processus poursuivait son cours.

Kate Holton, Véronique Tison pour le service français