Peugeot est le deuxième constructeur automobile européen. La société doit faire face à une situation financière tendue et risque de voir la notation de sa branche financière, la Banque PSA Finance, dégradée en « junk bonds », rappelle IG. Une telle annonce limiterait davantage son accès au marché du crédit, souligne l'établissement financier. Néanmoins, la mise en place d'une série de mesures pour réduire ses coûts, avec la suppression de 8000 postes en France et la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, ont permis au titre de se reprendre d'un point de vue boursier, précise-t-il.


Selon IG, graphiquement, la figure de retournement en double creux a permis au titre Peugeot de reprendre une orientation haussière. Les cours ont récemment formé un fanion. Ils se situent actuellement sur la borne haute de la figure et la sortie imminente de celle-ci suggère d'anticiper une nouvelle jambe de hausse en direction de la résistance majeure à 7,10 euros. Une clôture sous 5,93 euros repousserait cette anticipation.