par Harro ten Wolde

Le groupe néerlandais d'électronique grand public a ainsi dégagé un Ebita (bénéfice avant intérêt, impôts et amortissements) de 662 millions d'euros contre 26 millions il y a un an et 502 millions d'euros attendus en moyenne par les analystes financiers.

"Des résultats fantastiques, j'en ai les larmes aux yeux. Philips a fait mieux que prévu dans tous les domaines", a déclaré Jan Hein de Vroe, analyste chez ING.

Soutenu par de bonnes performances sur les marchés émergents, le chiffre d'affaires est également ressorti à un niveau supérieur aux attentes sur la période, à 7,26 milliards d'euros contre une prévision moyenne de sept milliards.

Philips, numéro un mondial de l'éclairage, l'un des trois premiers fabricants mondiaux d'équipements hospitaliers et premier producteur européen d'électronique grand public, s'est fixé comme objectif moyen terme une marge Ebita d'au moins 10%, sans se donner un calendrier précis.

"Les conditions économiques actuelles ne nous permettent pas de faire des prévisions fiables", déclare Gerard Kleisterlee, directeur général du groupe, cité dans un communiqué.

Il ajoute que l'année 2010 sera une "étape importante" vers cet objectif de 10% ou plus. La marge Ebita a été de 9,1% sur le quatrième trimestre 2009 et de 4,5% sur l'ensemble de l'année dernière.

En décembre 2008, en raison de la récession, Philips avait renoncé à ses objectifs à moyen terme, ajoutant qu'il ne serait pas en mesure de les atteindre à temps.

Le bénéfice net du groupe, qui propose le versement d'un dividende de 0,70 euro par action, est ressorti à 251 millions d'euros, là où les analystes attendaient en moyenne 254 millions.

Version française Benoit Van Overstraeten