Le chiffre d’affaires 2013 atteint un niveau historique avec 257 millions, soit une hausse de 4.1% à taux de change constant. Cette augmentation s’est appuyée de manière harmonieuse sur les trois pôles :
 
- Texen (Emballage Cosmétique Parfumerie) 63 % du chiffre d’affaires
- CGL Pack (Emballage sur mesure en agroalimentaire) 20% des ventes
- Baikowski (Chimie de spécialités ) pour les 17 % restants, sur un marché de l’éclairage très concurrentiel.
 
La société haut-savoyarde intensifie ses efforts non seulement en France mais aussi hors de nos frontières, en exportant 63 % de ses ventes.
 
La récente publication a permis de confirmer une thématique chère aux investisseurs : le Free Cash Flow (FCF). Une forte « génération de cash » a amené une réduction de son endettement net à 65 millions contre 75 millions, un an plus tôt. L’amélioration du BFR (bas de bilan) et la baisse du CAPEX (11 millions d’investissements) ont largement contribué à cette performance. Le « gearing » (endettement / fonds propres) se réduit, par conséquent, sous les 70% contre 104% en 2012, avec la perspective de revenir à 50% sur les trois ans à venir (hors acquisition).
 
Les perspectives « Ambition 2020 »
 
Mis en place par le nouveau PDG, le plan se veut à la fois ambitieux et réaliste.  
Olivier Salaun parle « d’actions décisives » en évoquant la nécessité de continuer le désendettement. Le levier réside dans la mise en œuvre d’une stratégie d’investissements plus efficace et concentrée sur les marchés clés, en parallèle d’une politique de centralisation des achats pour les trois segments d’activité.
 
Le plan d’investissements intègre une éventuelle croissance externe car le groupe tient à saisir les opportunités pour élargir sa clientèle et son savoir faire. C’est aussi, la volonté de solidifier ses ventes à l’international et plus particulièrement en Asie. Les investisseurs surveilleront attentivement l’évolution de la branche « Chimie de spécialités » avec laquelle de nouveaux relais de croissance pourraient s’ouvrir dans la fabrication des Smartphones.
 
Les efforts vont également porter sur le renforcement des liens avec un panel de partenaires de référence, sur les marchés stratégiques, à l’image de L’Oréal (20% du chiffre d’affaires).
La direction vise une croissance mix entre l’interne et l’externe, au dessus des « prévisions historiques » de 5%, en maintenant, dans un premier temps, la rentabilité opérationnelle à 8%, tout en ciblant dans une seconde phase un ROCE (rendement des capitaux employés) à 13 % d’ici 2017 (contre 8.5 % actuellement).
 
La bourse :
 
Le parcours boursier de l’action, sur les derniers mois, reste exemplaire et la mise en place d’une phase de consolidation procurerait une opportunité de revenir sur ce dossier dynamique qui, à ce jour, se paie raisonnablement 11 et 10 fois les bénéfices estimés de 2014 et 2015.
Le dividende annoncé de 1.25 EUR représente un rendement généreux de 3 % sur les bases de cours actuels, ce qui rend l’action attrayante pour une catégorie d‘investisseurs à la recherche de rémunérations.
 
Malgré un flottant de 33%, et une cotation historique (1955), le titre affiche des volumes quotidiens restreints (150 000 euros en transactions moyennes quotidiennes) mais la direction travaille pour améliorer la liquidité boursière.
 
Dans le cadre du plan « Ambition 2020 », la poursuite des efforts financiers avec la réduction de l’endettement et le maintien de la rentabilité, associés au développement de sa capacité d’innovation, constitueront un challenge excitant pour l’ensemble des équipes de PSB Industries…et pour ses actionnaires.