Renault et ses organisations syndicales représentatives (CFDT, CFE-CGC, CGT, et FO) ont tenu ce mardi 22 janvier une 7ème réunion de négociation. Lors de cette séance, le constructeur a proposé le maintien des salaires en 2013 au niveau de 2012, une augmentation de 0,5% en 2014, de 0,75% en 2015 et une évolution de l'intéressement pour en renforcer ses dimensions solidaire et rétributrice en fonction des résultats de l'entreprise.


Dans le cadre d'un accord de compétitivité, les sites français se verraient affecter au-delà des volumes provenant du plan de gamme renouvelé de Renault, des volumes supplémentaires en provenance des partenaires du groupe, à hauteur de 80 000 véhicules par an à l'horizon 2016.

Une prochaine séance se tiendra le 29 janvier, pour examiner les propositions syndicales et poursuivre la négociation sur le projet d'accord.

Selon des syndicats cités par les agences de presse, la direction du groupe a prévenu ces derniers qu'un refus pourrait entraîner la fermeture de deux sites.

Selon Laurent Smolnik, délégué central FO, cité par les agences, ces engagements ne sont toutefois pas suffisants. "80 000 véhicules à l'année, cela peut assurer seulement la production d'un établissement pendant six mois", a-t-il souligné, ajoutant que la direction n'avait pas précisé quel partenaire (Nissan, Daimler) pourrait utiliser des sites français pour sa production.