De tels volumes, jamais encore chiffrés, représenteraient 15% de la production française de Renault en 2012 et permettraient de mieux charger des usines affectées par la chute des ventes de la marque Renault sur certains segments en Europe.

"Le déploiement de notre plan de gamme renouvelé, renforcé par ce complément d'activité, permettrait à la production de Renault en France de croître deux fois plus vite que le marché européen d'ici à 2016", a déclaré Gérard Leclercq, directeur des opérations France du groupe, cité dans un communiqué.

Renault ne précise pas s'il s'agit de produire des voitures Nissan ou Mercedes - ce serait une première - ou d'augmenter les volumes de véhicules utilitaires déjà produits en France chez Renault pour ses partenaires à Batilly (Moselle) ou Maubeuge (Nord).

En échange, le groupe a annoncé aux organisation syndicales son intention de geler les salaires en 2013 et de limiter les hausses à 0,5% en 2014 et à 0,75% en 2015.

En 2012, les salaires avaient augmenté en moyenne de 3%.

Renault, qui cherche à rapprocher la compétitivité de ses sites français de celle de ses usines espagnoles, espère parvenir à un accord d'ici la fin du mois ou début février.

Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez