Ce matin, Renault a ouvert la séance dans le vert (0,93% à 78,46 euros) après avoir chuté hier de plus de 10%. Le constructeur automobile s'est retrouvé dans la tourmente lorsque les investisseurs ont appris que des enquêteurs de la répression des fraudes se sont rendus sur trois sites du groupe, dont le siège, la semaine dernière. Lorsque les premières rumeurs ont circulé sur ces visites hier en fin de matinée, Renault a décroché de plus de 20% avant de réduire ses pertes.

Le soupçon a perduré tout l'après-midi mais le groupe est tout de même parvenu à rassurer les opérateurs en confirmant ces perquisitions et précisant qu'elles "avaient vocation à confirmer que ses moteurs n'étaient pas équipés de logiciels truqueurs".

Hier soir, la ministre de l'Ecologie a confirmé qu'il n'y avait pas de logiciel de fraude sur les véhicules Renault testés. Des dépassements des seuils d'émissions d'azote et de CO2 ont été constatés, mais, selon Ségolène Royal, "les actionnaires et les salariés peuvent être rassurés".