Renault (+2,22% à 49,74 euros) figure parmi les principales progressions de l’indice CAC 40, qui poursuit son rebond. Hier soir, Luca de Meo, CEO de Renault Group et Denis Le Vot, CEO de Dacia ont présenté les perspectives de Dacia alors qu’un " field trip " dédié à la marque était organisé.

Dacia génère déjà une marge opérationnelle à deux chiffres et vise 15% avant 2030. Elle prévoit par ailleurs de doubler son chiffre d'affaires entre 2022 et 2030, sachant qu'il s'était élevé à 574 millions d'euros en 2022 et 658 millions d'euros en 2023.

Ce doublement des revenus proviendra " pour moitié du volume et pour moitié du mix et du prix, tandis que les coûts fixes devraient augmenter légèrement au cours de la même période. "

La marque vise ainsi 1 million de véhicules vendus en 2030, dont environ un tiers sur le segment C (berlines compactes) contre un peu plus 658000 l'année dernière. Actuellement leader sur le segment B (citadines polyvalentes), Dacia rentre sur le segment C. Après Jogger, Dacia Bigster incarnera cette évolution à partir de 2025 et 2 autres véhicules suivront. 

Renault explique que "Dacia passera progressivement de solutions thermiques électrifiées accessibles à des offres de véhicules électriques abordables en Europe ". " Cela se fera ' à la Dacia " pour fournir des produits adaptés à la demande de ses clients et tirer parti des briques technologiques de Renault Group et d'Ampere ", souligne le constructeur automobile.

Dacia cible enfin une rentabilité des capitaux investis (ROCE) supérieure à celle de Renault Group (objectif du groupe de plus de 30 % à partir de 2025) et qui devrait être multiplié par 2 entre 2022 et 2030.

Pour atteindre ses objectifs, Dacia compte sur son modèle économique caractérisé notamment par un taux d'utilisation élevé des usines, l'utilisation d'une plateforme standard et des taux élevés de carry-over entre les véhicules. Cette pratique consiste à réutiliser un maximum de pièces d'un modèle à l'autre.