"L'entreprise a porté plainte contre X ce jour pour des faits constitutifs d'espionnage industriel, de corruption, d'abus de confiance, de vol et recel, commis en bande organisée", a déclaré Renault dans un communiqué.

La plainte a été déposée auprès du procureur de la République de Paris qui peut désormais confier aux services compétents le soin de réaliser les investigations nécessaires, a ajouté le constructeur dans un communiqué.

Le groupe a mis à pied et reçu en entretien préalable au licenciement pour faute lourde trois de ses cadres, dont un membre du comité de direction, qu'il soupçonne d'avoir laissé filtrer à l'extérieur certaines informations sur le programme de véhicules électriques de l'entreprise.

Les trois personnes visées ont soit réfuté les accusations, soit dénoncé le flou qui les entoure.

Gilles Guillaume, édité par Jean-Michel Bélot