PARIS, 31 mai (Reuters) - L'Etat, qui détient 30% de Safran , va voter contre deux résolutions accordant une indemnité de départ et une retraite chapeau au PDG de l'équipementier d'aéronautique et de défense lors de l'assemblée générale qui se tient ce jeudi, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Jean-Paul Herteman bénéfice d'une indemnité équivalant à deux années de rémunération fixe et variable en cas de cessation anticipée de son mandat, ainsi que d'une retraite supplémentaire, selon les résolutions 5 et 6 soumises ce jeudi aux votes des actionnnaires.

L'assemblée générale a démarré à 10h00.

Ces dispositions ont été prises après le changement de gouvernance de Safran en 2011, à l'issue duquel Jean-Paul Herteman est devenu PDG et non plus président du directoire.

La décision de l'Etat de les rejeter fait suite à la polémique déclenchée liée à la prime de non-concurrence de 400.000 euros touchée par l'ancien directeur général d'Air France-KLM Pierre-Henri Gourgeon à son départ en octobre 2011, dont la ratification est soumise aux votes des actionnaires cet après-midi. (Voir )

Ni Safran, ni le ministère de l'Economie n'ont souhaité faire de commentaire dans l'immédiat. (Cyril Altmeyer, édité par Marc Angrand)

Valeurs citées dans l'article : SAFRAN, AIR FRANCE -KLM