"Nous sommes très actifs en matière d'évaluation et de recherche d'opportunités", a-t-il dit à Reuters en marge du Forum économique mondial de Davos.

"Nous venons de recruter un nouveau directeur des M&A, Alban de la Sablière, un ancien banquier de Morgan Stanley qui nous a rejoint cette semaine", a-t-il ajouté, confirmant des informations qui avaient circulé récemment.

Sanofi a annoncé le 15 décembre un accord de plus de 20 milliards d'euros pour échanger ses activités de santé animale contre celles du groupe allemand Boehringer Ingelheim dans la santé grand public, l'une des priorités de Brandicourt.

Une opportunité d'échange similaire est possible dans les médicaments génériques en Europe, un autre domaine dans lequel le groupe envisage d'éventuelles cessions, mais cela ne serait pas aussi facile, a dit le directeur général.

En attendant, il souhaite renforcer la présence de Sanofi dans des domaines comme l'oncologie, l'immunologie et la sclérose en plaques, a-t-il expliqué.

"C'est le segment sur lequel nous pourrions utiliser les M&A à un niveau comparable à celui de Genzyme", a-t-il précisé en référence au rachat du groupe américain pour 20 milliards de dollars en 2011.

(Ben Hirschler, Marc Angrand pour le service français, édité Juliette Rouillon)