Zurich (awp) - Le producteur de composants moulés et solutions d'assemblage SFS se montre confiant dans sa capacité à limiter ses coûts en francs suisses, grâce à une croissance principalement à l'étranger. L'entreprise reconduit dans la foulée ses ambitions, tant pour l'année en cours qu'à moyen terme. La direction entend dégager en 2016 une croissance de 2 à 4%, assortie d'une marge opérationnelle (Ebitda) de 13 à 14%, a confirmé en entretien avec AWP le directeur général (CEO) Jens Breu.

A plus longue échéance, le patron assure que l'objectif de marge de 15%, articulé pour 2018, aurait déjà pu être atteint l'an dernier si le taux plancher EUR/CHF n'avait pas été aboli. "Nous avons adopté les mesures stratégiques pour faire face à la nouvelle donne", a assuré M. Breu, qui indique miser sur un taux de 1:1 à moyen terme. Le gel des embauches mis en place ne doit pas empêcher des recrutements "sélectifs" en fonction du niveau de remplissage du carnet de commandes.

Le développement des affaires dans l'automobile s'avère particulièrement satisfaisant, avec une croissance supérieure à 10% depuis le début de l'année. Le segment électronique en revanche traverse une phase de transition, a reconnu M. Breu. Il conserve toutefois confiance dans le maintien d'Apple au sein de son portefeuille de clients.

Concernant le cours de l'action, M. Breu estime que la nominative SFS a été injustement boudée à maintes reprises depuis le début de l'année, comme par exemple au moment du scandale Volkswagen.

L'entretien intégral est disponible sur le fil Premium en Allemand.

rw/jh/rp