Le principal indice boursier du Canada a légèrement augmenté lundi, aidé par les gains des actions liées aux ressources et une humeur optimiste dans les actions mondiales, bien que le sentiment reste fragile sur fond de craintes de récession.

À 9 h 46 HE (1346 GMT), l'indice composite S&P/TSX de la Bourse de Toronto était en hausse de 15,87 points, ou 0,08 %, à 19 078,78, prolongeant les gains de la séance précédente.

Pendant ce temps, les marchés mondiaux ont augmenté, les prix du pétrole ayant quitté leurs sommets, améliorant le sentiment et tempérant les craintes d'une inflation prolongée.

"La reprise de l'appétit pour le risque aujourd'hui s'explique simplement par le fait que les taux ne seront peut-être pas augmentés autant qu'on le pensait auparavant", a déclaré Stuart Cole, chef macroéconomiste chez Equiti Capital.

"On parle également d'un rééquilibrage par les grands investisseurs institutionnels à l'approche de la fin du premier semestre, qui reviennent vers les actions en raison de ces perspectives perçues comme plus favorables et de la diminution des inquiétudes concernant la récession."

Le secteur de l'énergie a grimpé de 0,7 %, avec Vermilion Energy Inc, en hausse de 4,6 %, qui s'est hissé en tête de l'indice après que la maison de courtage Scotiabank a relevé sa note sur le titre du producteur d'énergie.

Le secteur des matériaux, qui comprend les mines de métaux précieux et de base et les sociétés d'engrais, a ajouté 0,6 % en raison de la hausse des prix des lingots.

D'autres gains ont été limités par une baisse de près de 1,4 % dans les secteurs des soins de santé et de la technologie.

Les marchés mondiaux ont été secoués ces dernières semaines, les perspectives d'un resserrement agressif des politiques par les banques centrales pour lutter contre l'inflation galopante ayant alimenté les craintes de récession.

Pendant ce temps, la ministre des finances du Canada, Chrystia Freeland, a déclaré dimanche que le pays a encore une voie vers un "atterrissage en douceur", où il pourrait se stabiliser économiquement après le coup porté par la pandémie de COVID-19, sans faire face à une grave récession que beaucoup craignent, a rapporté CBC News.

Dans les nouvelles de l'entreprise, Rogers Communications Inc, Shaw Communications Inc et le bureau de la concurrence du Canada ont convenu vendredi d'entamer un processus de médiation pour surmonter les problèmes antitrust posés par l'acquisition de Shaw par Rogers pour 20 milliards de dollars canadiens (15,5 milliards de dollars). Les actions de Rogers et de Shaw ont baissé de 0,8 % et de 0,1 %, respectivement. (Reportage d'Amal S à Bengaluru ; Montage de Maju Samuel)