"Nous continuons à nous concentrer sur la résolution des problèmes de qualité dans notre activité éolienne terrestre et sur l'exploitation du potentiel de croissance pour le reste de l'entreprise", a souligné le président du directoire Christian Bruch. Pour ce faire, il peut s'appuyer sur un carnet de commandes qui, à 118 milliards d'euros, n'a jamais été aussi élevé. Pour Gamesa, le dirigeant prévoit toutefois une perte avant effets exceptionnels d'environ deux milliards d'euros en 2024.
Siemens Energy est confronté depuis des années à des pertes importantes chez Gamesa. L'activité d'énergie éolienne terrestre est confrontée à des problèmes de qualité. Le secteur des installations en haute mer (offshore) connaît des problèmes de démarrage dans les nouvelles usines. M. Bruch et le président de Gamesa, Jochen Eickholt, veulent réduire les coûts de la filiale d'environ 400 millions d'euros d'ici l'exercice 2026 et atteindre le seuil de rentabilité dans l'activité éolienne.
Pour 2024, le groupe a confirmé ses prévisions. Selon ces prévisions, le directoire s'attend à une croissance comparable du chiffre d'affaires (hors effets de change et de portefeuille) dans une fourchette de trois à sept pour cent et à une marge de résultat avant effets exceptionnels comprise entre moins deux et plus un pour cent. En outre, la direction s'attend à un bénéfice après impôts pouvant atteindre un milliard d'euros.
(Rapport de Tom Käckenhoff, Christoph Steitz ; rédigé par Myria Mildenberger. Pour toute question, veuillez contacter notre rédaction à berlin.newsroom@thomsonreuters.com (pour la politique et la conjoncture) ou frankfurt.newsroom@thomsonreuters.com (pour les entreprises et les marchés).