Société Générale (+2,32% à 34,90 euros) surperforme ses concurrentes BNP Paribas (+1,17%) et Crédit Agricole (+0,65%) après avoir annoncé la dissociation des fonctions de Président et de Directeur général, se mettant ainsi en conformité avec la nouvelle réglementation européenne. Elle était la dernière banque française cotée à regrouper les deux fonctions.

PDG depuis 2009, Frédéric Oudéa cédera la présidence du groupe à Lorenzo Bini Smaghi le 19 mai prochain à l'issue de l'Assemblée générale. Né en 1956, Lorenzo Bini Smaghi a été membre du directoire de la BCE de juin 2005 à décembre 2011. Il est actuellement président non exécutif du conseil d'administration de la société italienne SNAM, société de transport de gaz naturel. Lorenzo Bini Smaghi était entré au conseil administration de la banque française en mai dernier, et occupe le poste de second vice-président.

Cette évolution de la gouvernance s'accompagnera du renouvellement du conseil d'administration de la banque. Anthony Wyand, Vice-président, et Jean-Martin Folz, Président du Comité des nominations et du Gouvernement d'entreprise, n'ont en effet pas souhaité voir leurs mandats renouvelés.

La banque proposera à ses actionnaires de nommer le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet en tant qu'administrateur. Il sera par ailleurs appelé à reprendre les fonctions de l'ancien président de PSA. Société Générale proposera aussi de faire entrer la directrice générale de SNCF Voyageurs Barbara Dalibard au conseil d'administration.

Enfin, la banque a annoncé avoir scindé, le 1er janvier dernier, son comité d'audit, de contrôle interne et des risques en deux comités distincts, l'un en charge de l'audit et du contrôle interne et l'autre des risques.

(C.J)