Un peu plus d’un an après l’annonce de la fusion de ses deux banques de détail Crédit du Nord et Société Générale, la banque de la Défense a chiffré l’impact de ce rapprochement en termes d’emplois : 3700 suppressions nettes de postes. En Bourse, l’action Société Générale perd 0,55% à 28,185 euros; le secteur bancaire évoluant dans le rouge. Elle a déposé aujourd’hui auprès de ses partenaires sociaux un dossier global précisant le modèle et l’organisation détaillée de sa nouvelle Banque de détail en France.

En 2025, la "Nouvelle Banque" compterait 25 000 collaborateurs, soit 3700 suppressions nettes de postes entre 2023 et 2025. La banque précise que la fusion sera réalisée " sans aucun départ contraint ".

Ces suppressions de postes s'appuieront sur les départs naturels, estimés à 1 500 par an d'ici 2025, et la priorité donnée aux reclassements et mobilités internes.

" Sur certains métiers et bassins d'emploi, des mesures complémentaires de départs volontaires pourraient être mises en place ", explique Société Générale. Le dispositif précis d'accompagnement des collaborateurs est en cours de négociation avec les partenaires sociaux.

Ce rapprochement entraine une forte baisse du nombre d'agences, qui tombera à 1450 en 2025 contre 2100 en fin d'année dernière. L'objectif de cette fusion est de redresser la rentabilité de ce métier mis à mal par la faiblesse des taux d'intérêt, le développement des néobanques et le changement de comportements des clients.

Le groupe confirme que la fusion juridique interviendra au 1er janvier 2023. A cette date, tous les salariés du Crédit du Nord rejoindront automatiquement la nouvelle organisation.
La fusion informatique interviendra au premier semestre 2023.