A l'instar d'Amazon, Microsoft, Meta ou encore Salesforce, un autre grand nom du secteur technologique, Spotify, va procéder à une suppression de ses effectifs, de l'ordre de 6%, soit près de 600 postes. "Durant les prochaines heures, des entretiens individuels vont avoir lieu avec les employés concernés", a déclaré le directeur général et cofondateur du fleuron de la musique en ligne, Daniel Ek, dans un message en ligne.

"Avec le recul, j'ai été trop ambitieux en investissant plus vite que notre croissance de chiffre d'affaires", écrit-il dans un message destiné aux employés. "Pour cette raison, nous réduisons nos effectifs d'environ 6% à travers le groupe", explique le patron du groupe coté à New York.

Au titre du troisième trimestre, le groupe natif de Stockholm a vu sa croissance progresser en s'approchant du demi-milliard d'utilisateurs. Mais ses marges se sont érodées en écho à ses pertes qui se sont creusées, à 166 millions d'euros contre 160 il y a un an. Le chiffre d'affaires est, lui, ressorti supérieur aux attentes, à 3,03 milliards d'euros, en progression de 21% sur un an.

De juillet à septembre, le numéro un mondial de la musique en ligne a gagné, en net, 23 millions d'utilisateurs actifs mensuels pour atteindre 456 millions au total, dont 195 millions d'abonnés payants, le reste utilisant gratuitement le service avec de la publicité.

A noter que Spotify doit publier ses résultats annuels le 31 janvier.