par Giulio Piovaccari

MILAN, 21 novembre (Reuters) - Stellantis envisage de construire une nouvelle gigafactory en Europe pour produire cette fois des batteries de technologie plus abordable au lithium fer phosphate (LFP) dans le cadre d'une possible co-entreprise avec le chinois CATL, a annoncé mardi le directeur des achats et de l'approvisionnement du constructeur automobile.

Le groupe né de la fusion entre PSA et FCA et le fournisseur de batteries chinois ont annoncé un peu plus tôt mardi avoir signé un accord non engageant pour l'approvisionnement local de cellules et de modules de batteries LFP destinés à la production de véhicules électriques du constructeur automobile franco-italien en Europe.

Ils ont également annoncé envisager la création d'une co-entreprise à parité. Interrogé sur le choix du site européen pour la nouvelle gigafactory, Maxime Picat a refusé de faire un commentaire.

Stellantis projette déjà plusieurs gigafactories de batteries en Europe, dont la première entre en production cette année dans le Nord de la France. Ce site produit une autre technologie, nickel manganèse cobalt (NMC), destinée à des véhicules plus chers et à plus longue automomie.

Les détails financiers de l'accord entre Stellantis et CATL n'ont pas été communiqués.

"Ce partenariat entre nos marques emblématiques et CATL, leader de l'industrie dans ce secteur, nous permettra de proposer une technologie de batterie innovante et accessible à nos clients tout en nous aidant à atteindre la neutralité carbone d'ici 2038", a déclaré le directeur général de Stellantis Carlos Tavares, cité dans le communiqué.

Grâce à la technologie LFP, Stellantis sera capable de proposer l'an prochain une nouvelle Citroën C3 électrique à partir de 23.300 euros. (Reportage Giulio Piovaccari ; version française Gaëlle Sheehan, avec Gilles Guillaume à Paris, édité par Blandine Hénault et Kate Entringer)