Ströer SE & Co. KGaA a publié les résultats de ses bénéfices pour le premier trimestre de 2018. La société a augmenté son chiffre d'affaires déclaré d'environ 20 % au premier trimestre 2018, passant de 281 millions d'euros à 337 millions d'euros. Cette croissance est basée sur des effets de périmètre, mais également due à une croissance organique d'un marché avec 6,8% dans un contexte de marché global plutôt exigeant. L'EBITDA opérationnel incluant les effets des normes IFRS 11 et 16 a augmenté de 16%, passant de 95 millions d'euros à 110 millions d'euros au premier trimestre 2018. La marge d'EBITDA opérationnel qui en résulte s'élève à 32,6 % ou presque au même niveau que pour la période de l'année précédente. L'EBIT ajusté incluant l'effet des normes IFRS 11 et 16 a connu une évolution encore plus positive et a augmenté de 32%, passant de 33 millions d'euros à 44 millions d'euros. En termes de marges, la marge EBIT ajustée a augmenté de 1,2 point de pourcentage, passant de 11,8 % à 13 %. Le résultat net ajusté a augmenté de 42 %, passant de 21 à 29 millions d'euros. Le flux de trésorerie d'exploitation du premier trimestre s'est considérablement amélioré, passant de 59 à 78 millions d'euros. La société a fourni des prévisions de résultats pour l'ensemble de l'année 2018. L'objectif pour le chiffre d'affaires total est de 1,6 milliard d'euros en 2018, et comme les années précédentes une croissance organique dans la fourchette de pourcentage à un chiffre moyen à élevé. L'EBITDA opérationnel attendu est de 375 millions d'euros ou 535 millions d'euros en tenant compte des effets de l'application de la norme IFRS 16. Le flux de trésorerie disponible devrait être d'environ 175 millions d'euros avant l'application de l'IFRS 16, soit 30 millions d'euros de plus que l'objectif de l'année précédente, ou 310 millions d'euros en tenant compte des effets de l'IFRS 16. Le résultat net ajusté sera d'environ 215 millions d'euros avant l'application de l'IFRS 16, avec une baisse d'environ 15 millions d'euros due aux charges d'intérêts sur la dette nette plus élevée induite par l'IFRS 16, soit environ 200 millions d'euros. Les dépenses d'investissement devraient se situer entre 100 et 110 millions d'euros.