Technip a publié des résultats globalement en ligne avec les attentes et relevé ses objectifs de marge 2010. Le groupe français de services pétroliers a réalisé au troisième trimestre un bénéfice net en repli de 4% à 103,4 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant a reculé de 9,7% à 155,7 millions d'euros. La marge opérationnelle courante s'établit à 10,3%, contre 10,1% au troisième trimestre 2009 et 9,8% attendus par le consensus Reuters. Le chiffre d'affaires a reculé de 11,6% à 1,512 milliard.



Selon le consensus réalisé par Reuters, les analystes attendaient en moyenne un résultat net de 99 millions d'euros, un résultat opérationnel courant de 158 millions et un chiffre d'affaires de 1,61 milliard.

Technip ne donne pas d'explication au recul de son activité et de ses profits. En revanche, la société parapétrolière a relevé ses prévisions de taux de marge opérationnelle pour 2010. « Nous prévoyons désormais un taux de marge opérationnelle d'environ 16,5% pour le Subsea (infrastructures sous-marines) », contre plus de 15% auparavant, indique le PDG Thierry Pilenko, cité dans le communiqué.

Pour les autres segments du groupe (plates-formes en mer -Offshore - et installations terrestres - Onshore), la marge est attendue proche de 6%, contre 5,3% auparavant.

Par ailleurs, Technip vise toujours un chiffre d'affaires 2010 compris entre 5,9 et 6,1 milliards, avec des ventes dans le Subsea d'environ 2,6 et 2,7 milliards.

Concernant 2011, le groupe table sur une croissance de son activité et, à ce stade, sur un taux de marge opérationnelle d'environ 15% pour le Subsea et stable pour les segments Onshore/Offshore.

« Malgré les craintes initiales, le tragique accident survenu dans le golfe du Mexique (la marée noire de BP, ndlr) n'a pas eu d'impact négatif sur notre activité en 2010 », a indiqué le PDG Thierry Pilenko, cité dans le communiqué.

« A présent, notre visibilité à moyen terme s'améliore dans cette région où plusieurs projets de développement en eau profonde semblent relancés », ajoute-t-il.

En termes de perspectives, « la dynamique des nouveaux projets s'est accélérée en 2010 pour l'industrie parapétrolière même si plusieurs d'entre eux ont été reportés à 2011 », souligne le dirigeant.

« Toutefois, la stabilité relative des cours du pétrole et l'importance pour nos clients de poursuivre leurs investissements stratégiques constituent deux moteurs de développement », précise t-il.