Paris (awp/afp) - TechnipFMC et Technip Energies ont annoncé mardi dans des communiqués avoir accepté de payer 209 millions d'euros à la justice française pour éviter des poursuites dans un dossier de corruption à l'étranger concernant leurs activités sous-marines dans le pétrole.

L'accord, sous la forme d'une Convention judiciaire d'intérêt public (Cjip), doit encore être homologué lors d'une audience mercredi matin au tribunal judiciaire de Paris.

Dans le détail, Technip UK, filiale de TechnipFMC, a annoncé avoir accepté de payer une amende d'intérêt public de 154,7 millions d'euros pour solder ce contentieux.

Dans un autre communiqué, Technip Energies France, filiale de Technip Energies, a annoncé son accord à hauteur de 54,1 millions d'euros, également pour mettre un terme à ces poursuites qui visent "des faits anciens liés aux activités sous-marines de l'ancien groupe Technip SA entre 2008 et 2012".

Ce groupe a précisé qu'une partie de cette somme, 24,7 millions d'euros, serait "indemnisée par TechnipFMC conformément à l'Accord de séparation et de distribution conclu entre TechnipFMC et Technip Energies le 7 janvier 2021".

TechnipFMC a confirmé dans son communiqué qu'il devait régler au total la somme de 179,45 millions d'euros d'ici juillet 2024.

Le Parquet national financier (PNF) a confirmé à l'AFP ces montants, et le fait que les faits visés concernent de la corruption d'agent public étranger entre 2008 et 2012, principalement en Afrique, pour les activités pétrolières sous-marine de l'ancienne maison-mère, Technip SA.

Une Cjip ne vaut pas déclaration de culpabilité.

TechnipFMC s'est scindée début 2021 en deux entreprises d'ingénierie indépendantes, TechnipFMC et Technip Energies.

TechnipFMC, plus centrée sur le secteur pétrolier, est basée à Houston (Texas). Elle affirme employer 20.000 personnes dans le monde.

Technip Energies, basée à Nanterre et cotée depuis début 2021 à la bourse de Paris, à l'origine fournisseur de projets et de services dans l'énergie, veut se diversifier dans la transition énergétique.

Ce groupe revendique 15.000 collaborateurs dans 35 pays.

afp/rp