S'adressant à des journalistes en marge d'une réunion à Florence, le ministre a dit que s'il était jugé nécessaire d'infliger une amende à l'opérateur télécoms historique cela serait fait "parce que nous sommes un pays qui veut que les règles soient respectées".

"La situation sera clarifiée avant le scrutin; nous n'attendons pas jusqu'à l'élection pour agir", a-t-il ajouté.

Rome a ouvert en septembre une procédure contre Telecom Italia au motif que Vivendi, premier actionnaire du groupe italien avec une participation de 24%, aurait omis de notifier aux autorités transalpines son contrôle de fait de l'opérateur, considéré comme un actif stratégique.

Mais TIM estime qu'il n'avait aucune obligation de notifier au gouvernement italien des changements de propriété, de contrôle et de disponibilité de son réseau de télécommunications.

Vivendi quant à lui nie exercer le moindre contrôle sur le premier opérateur télécoms italien.

(Silvia Ognibene; Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia