L'accord, qui est encore en cours de discussion, permettrait à Open Fiber d'utiliser l'infrastructure de TIM dans les "zones blanches" difficiles à atteindre, moyennant une redevance, a indiqué l'une des sources.

Il permettrait également à Open Fiber d'accéder aux clients de TIM dans ces zones, a ajouté la source.

Cette décision intervient alors que le nouveau directeur général de TIM, Pietro Labriola, cherche à élaborer un plan d'affaires pour le groupe lourdement endetté qui a reçu une offre de rachat de 10,8 milliards d'euros (12,4 milliards de dollars) du groupe de capital-investissement KKR.

Le créancier public Cassa Depositi e Prestiti (CDP), un actionnaire clé de TIM et d'Open Fiber, a cherché à créer les conditions d'une fusion des actifs de réseau des deux groupes afin de stimuler le déploiement de la fibre optique et d'éviter une duplication des investissements.

Cette ambition du CDP est bien antérieure à l'approche de KKR pour TIM qui a émergé en novembre dernier.

TIM tiendra une réunion du conseil d'administration le lundi 14 février pour discuter des plans de Labriola.

Selon le quotidien italien Il Messaggero de jeudi, l'accord sur la large bande pour l'accès aux zones reculées pourrait être signé lundi.

Mais les sources ont déclaré à Reuters que plusieurs points devaient encore être aplanis et qu'un délai supplémentaire pourrait être nécessaire.

(1 $ = 0,8740 euros)