La valeur star de l’automobile électrique, Tesla, "se traîne péniblement en queue de peloton du S&P 500 au premier trimestre 2024", avec une baisse de près de 30%,constate Clément Inbona, fund manager à La Financière de l’Echiquier (LFDE) . Il souligne que l’entreprise reste encore valorisée comme une entreprise technologique plutôt qu’un constructeur traditionnel, avec une capitalisation boursière 55 fois supérieure à ses résultats escomptés à 12 mois, alors que le secteur automobile mondial est valorisé seulement 12 fois ses résultats.

"La trajectoire de croissance de Tesla se heurte à des perspectives complexes, mêlant concurrence accrue sur les prix et les produits à la fois des constructeurs historiques et des leaders de l'électrification chinois", commente le gérant, rappelant que son patron Elon Musk, la voit "entre deux vagues de croissance", "autrement dit, dans le creux de la vague".

"Reste à savoir si le déferlement de véhicules chinois peut emporter l'engouement pour ce disrupteur, ou si des digues seront érigées pour protéger la pépite américaine", conclut Clément Inbona.