Une dizaine de minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones perd 290,71 points, soit 1,82%, à 15.725,31. Le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 1,65% à 1.850,26 et le Nasdaq Composite cède 1,59% à 4.405,60.

Le S&P est tombé à son plus bas niveau depuis octobre 2014, le Dow et le Nasdaq au plus bas depuis le mois d'août dernier.

Le pétrole brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a lui touché un creux de plus de 12 ans, sous 28 dollars le baril.

"L'accent reste mis sur le pétrole et l'impact de la faiblesse des cours du pétrole, qui suggère un ralentissement de la croissance et peut-être même une stagnation ou une contraction de l'économie ici, aux Etats-Unis", explique Peter Cardillo, économiste en chef de First Standard Financial.

Le S&P 500 a cédé 8% depuis le 1er janvier, sa capitalisation globale fondant de 1.400 milliards de dollars selon les données Reuters.

Et les résultats de sociétés, dont le rythme va s'accélérer au cours des prochains jours, ne devrait guère fournir de raisons d'espérer aux investisseurs: les bénéfices du S&P sont attendus en moyenne en recul de 4,4%.

IBM cède ainsi plus de 6%, la plus mauvaise performance du Dow, et a touché un plus bas de cinq ans et demi en réaction à l'annonce d'une quinzième baisse consécutive de son chiffre d'affaires, la réorientation de la stratégie du groupe vers des activités plus rentables peinant à se refléter dans les comptes.

Goldman Sachs abandonne 1,4% après la publication de ses résultats trimestriels, plombés par le règlement pour cinq milliards de dollars d'un litige visant des prêts titrisés.

Netflix limite son repli à 0,6% après avoir battu son objectif de nouveaux abonnés.

(Tanya Agrawal et Abhiram Nandakumar; Marc Angrand pour le service français)