par Steve Eder

Dans les faits, la banque a changé complètement de cap sur le chapitre des rémunérations, n'y consacrant pas le moindre dollar au quatrième trimestre et faisant au contraire une donation de $500 millions à une oeuvre caritative.

Elle a également fait état d'un bénéfice net de $4,95 milliards, soit $8,20 par action, au quatrième trimestre contre une perte de $2,12 milliards un an auparavant. Le consensus des analystes donnait un BPA de $5,20.

La banque aura consacré 36% de ses revenus nets aux rémunérations en 2009, un pourcentage qui n'avait jamais été aussi bas.

Les critiques ont plu sur la banque l'an passé, l'idée de consacrer un pourcentage non négligeable des revenus aux rémunérations passant très mal alors que le contribuable avait été mobilisé pour sauver les grandes banques de Wall Street.

"Le coefficient de rémunération bas est une réaction aux pressions politiques", dit Matt McCormick, gérant de portefeuilles de Bahl & Gaynor Investment Counsel (Cincinatti). "Goldman Sachs, ce n'est plus une histoire bancaire ou financière maintenant, mais une histoire politique".

La banque aura versé $16,19 milliards en rémunérations en 2009, à comparer au record de $20,2 milliards de 2007.

L'action Goldman Sachs est en hausse de plus de 1% à quelques minutes de l'ouverture.

Version française Wilfrid Exbrayat